LF aux commandes.

Enfin arrives a Caracas, capitale du Venezuela, consideree comme l'une des villes les plus dangereuses du monde, 1.5 millions d'habitants, officiellement, car avec les quartiers pauvres, les statistiques deviennent peux fiables... disons plutot 3-4 millions.
Apres un parcours de bus sans encombre, nous voici arrives au terminal de bus de cette ville au charme tout particulier.

Premiere etape, on se degotte un petit hotel assez bon marche dans le petit fute. On y va en taxi, parce que le metro aux heures de pointe avec deux sac a dos de la taille d'un Venezuelien de base, on a pas voulu tenter. La chambre est tres correcte, avec douche chaude... on est surpris. On va faire ensuite un petit tour du proprio histoire de prendre la temperature. Premiere constatation, le traffic est monstrueux. Il faut savoir qu'ici, l'essence coute 5 centimes le litre, le Venezuela ayant des resources petrolieres enormes. Autant dire que le mode de transport - et par extension la structure des villes - est calquee sur le modele americain que Hugo se fait un grand plaisir de fustiger... ironie, ironie. Bref, chacun a sa caisse ici (cf photo ci-dessous, j'imagine me pointer avec une pourriture comme ca a la Blecherette pour voir si elle passe la visite :-)).

Il y a une ambiance incroyable dans les rues, la musique a fond partout (des amplis de 3 giga watts pousses jusqu'a saturation). Musique pas mal electro, soit dit en passant, contrairement aux autres endroits visites. On a trouve les gens beaucoup plus sympas que dans les villes precedentes, tres serviables quand on demande notre direction. Niveau securite, il faut etre honnete, c'est pas Gland ou Rolle. Les policiers, en plus d'une arme de poing, ont tres souvent gilets par balles et fusils a pompe... autant dire qu'ils font pas dans le detail. Mais a en croire les medias en Europe, on risque de se faire descendre a chaque coin de rue!!! Une desinformation totale qui alimente des discussions de bistrots du style: "de dieeeeeeuuuu de dieeeeeuuuuuu, c'est le tiers monde cette Amerique du Sud, on en mieux en Suuuuisssee... Jacqueline, tu nous remets deux decis de Goron". Il y a certains quartiers un peu plus chauds que d'autres, surtout la nuit, il faut simplement suivre quelques regles de securite de base, c'est tout.

Le lendemain, visite un peu plus approfondie de la ville. Joli parc qui permet de sortir quelques instants de la frenesie ambiante. On va voir le quartier historique, quelques beaux batiments contrastent avec l'architecture de la ville qui est, n'ayons pas peur des mots, pourrie. Le soir, petit repas dans un resto chinois du coin et quelques bieres sur la terrasse d'un bar bonde.

Samedi 20 decembre, on continue notre visite de Caracas. On pars d'abord au terminal de bus pour reserver un bus pour le lendemain. De la folie: le terminal est bonde de locaux qui partent en vacances, ca crie de tous les cotes, il y a 12 files d'attentes sans aucune indication... bref, on finit par comprendre qu'il faut prendre le billet le jour meme, mais tres tot. Cela nous donne quand meme l'occasion de passer par Petare, le quartier le plus pauvre (et accessoirement le plus dangereux) de Caracas. Les gens vivent dans des taudis qui recouvrent les collines avoisinantes. On prend ensuite un telepherique (de construction austro-suisse, plus precisement Doppelmayer et CWA) qui nous emmene au sommet de Waraira Repano (El Avila Magica), la ou se trouve l'hotel Humbolt (a environ 2100 metres d'altitude), un hotel de luxe construit dans les annees 50 et depuis les annees 70 laisse a l'abandon car trop couteux a entretenir. On est au dessus de la couche nuageuse qui recouvre Caracas, la vue est splendide. La temperature doit etre de 18 degres et les locaux achetent des pulls et des moufles car ils ont froid :-) De retour en ville, on se fait un petit resto italien tres bon et on va boire deux litres de sangria avant de rentrer.

Dimanche 21 decembre, debout a 6h du mat' et depart pour le terminal de bus. Toute la nuit, le traffic ne s'est pas interrompu... juste incroyable!! On arrive au terminal apres une panne de metro (avec notre bol habituel). De nouveau le souk, mais on fini par obtenir des billets pour Puerto La Cruz, notre prochaine destination. 4h d'attente et 1 heure de retard plus tard, on roule. On mettera 6 heures pour faire 300 bornes car un bus a deux etages s'est pris une petee monstrueuse sur la route.

PS du Merou:
En tant que Ambassadeur Nomadique de Couchsurfing, je me dois de faire cet addendum Couchsurferistique. Le groupe de Caracas, pour raisons internes, n'est plus ce que l'on peut dire un groupe CS actif et soude (comme je l'avais vu il y a quelques mois seulement). On s'y est certes pris tard pour les demandes et l'organisation du meeting, mais tout fut un fiasco. Aucun host ne put nous heberger et seulement 2 personnes (en plus de nous et qui ne sont pas venues) se sont inscrites au meeting... Peu pour une ville de cette importance... Bref, Ana est quand meme venue pour sauver l'honneur de notre meeting et l'on etait 3 a souper. Fiasco!

Caracas

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